Jordan Roger a décidé de barrer son nom de famille suite à l'excommunication familiale qu'il a subi il y a quelques années par les témoins de Jéhovah.

Dès lors, il voue un culte à sa propre colère. Ses oeuvres, toujours militantes, se dressent en réaction à l'hétéropatriarcat, aux inégalités de classes et questionnent plus généralement la Religion, ses amours, ses icones et la Famille.

Jordan utilise des codes connus de toustes pour les détourner de leur statut originellement conçus. Ses doigts d'honneurs se matérialisent dans un travail pluridisciplinaire qui se nourrit d'un champ lexical gay. Un château de princesses en flammes, une chorale de sirènes, une fausse page wikipédia en céramique, un travesti dans une robe de mariée. Des doigts d'honneurs couleurs pastels ou recouverts de paillettes et affublés de phrases chocs espérant pouvoir endoctriner le plus de brebis possibles.

Ses pièces sont ou ont été visibles au Mac Val, à l'Antre-Peaux à Bourges, à la Graineterie à Houilles, à l'ArtistRunSpace à Paris et à Eternal Gallery à Tours.
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